Halte au Sexisme

« Parce que les hommes et LGBTQ+ battus d’aujourd’hui vivent le calvaire des femmes battues d’hier. »

 

 

Violences conjugales,
agressions sexuelles
 :

les oubliés de la France

 

1 homme sur 4 est victime de harcèlement sexuel au travail *.

1 600 000 hommes victimes d’un stress post-traumatique (SPT) à la suite d’un viol ou d’une tentative de viol subi dans leur vie *.

146 000 hommes victimes par an de violences conjugales tous types confondus *.

26 000 hommes victimes par an de violences sexuelles commises par leur conjoint.e ou ex-conjoint.e *.

67 500 hommes victimes chaque année de violences sexuelles physiques au travail *.

 

Et vous ? Quelle victime de la France misandre êtes vous ?

Violences conjugales,
agressions sexuelles
 :
la France de la honte !

 

0 plaquette informative de l’État où l’homme apparaît comme victime.

0 page Internet de l’État où l’homme apparaît comme victime.

0 précision de l’État pour dire que des structures prennent aussi en charge les hommes victimes.

0 structure d’État spécifiquement dédiée aux hommes victimes.

3 communications de l’État qui précisent qu’un homme a aussi droit au statut de victime ( 1, 2, 3 ).

99.7% communications de l’État qui suggèrent un sexe masculin pour évoquer un agresseur, mais  JAMAIS il n’y est suggéré qu’une victime puisse être un homme.

 

À la maison,

vous aussi ?

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Votre enfant,

risque ça ?

Appelez le
01 47 70 25 34

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SALAIRES FEMMES-HOMMES : De fausses différences

 



Une des
manipulations sexistes misandres les plus en vogue ces temps-ci dans les médias consiste à présenter les écarts de salaires entre les revenus des hommes et femmes comme défavorables aux femmes. Or, lorsqu’on étudie cette différence de revenues, il s’avère qu’elle est liée à la présence d'un enfant dans le foyer familial.

 

Ainsi en 2012 un rapport de l’OCDE a établi qu'en France la différence de salaires entre femmes et hommes travaillant à temps plein dans la tranche 25-44 ans était quasiment nulle lorsque aucun enfant n'était présent dans la famille. La différence s'établissait alors à 13 % en défaveur des femmes-mères par rapport au hommes-pères lorsqu'un ou plusieurs enfants étaient présents dans le foyer.

 

De même, en 2016 le cabinet Glassdoor spécialisé sur le marché de l’emploi établit que à poste égal la différence de salaires entre femmes et hommes est quasiment nulle (0,4 %) lorsque aucun enfant n'est présent dans la cellule familiale. En revanche, les femmes qui ont eu au moins un enfant gagnent 12,4 % de moins que les hommes.

 

L’enfant : perçu comme une extenion de l'être féminin

 

Lorsqu’un enfant apparaît dans le foyer, la structure familiale se doit de changer. Or l’enfant est généralement perçu par la femme comme une extension de sa propre personne, d’abord en symbiose lorsqu'elle le porte puis après sa naissance comme une incarnation de son avenir, perçu comme un moyen de subsister au-delà de sa propre mort. Les liens entre un enfant et sa mère sont donc « naturellement » d’un autre ordre que ceux entre un enfant et son père. Instinctivement la mère se voudra donc protectrice envers (elle-même) son enfant, ce qui explique que naturellement elle se sentira en devoir d’être présente auprès de lui pour le soigner, le rassurer. Cet instinct est compris par le père qui se retrouve naturellement délégué à des fonctions supports traditionnels tels que la tâche de représentativité - d’étiquette - de la cellule familiale auprès d’autres entités sociales, de labeur qui permet de ramener de quoi nourrir le foyer, de protection de la cellule familiale vis-à-vis de tout aspect « agressif » ou constitutif d’un éventuel stress dont la famille se doit d’être protégée.

L’homme-potiche responsable devant la société.

Jusqu'au milieu du vingtième siècle on estimait que ce n'était pas à l'individu mais à l'entité familiale de s'exprimer face aux autres entités sociales, comme par exemple lors des élections. Donc un seul vote par foyer. On estimait aussi que l'argent obtenu par chacun via le travail revenait d'abord à cette entité familiale et non à l'individu. Il fallait donc qu'une personne assume socialement, civilement et pénalement la responsabilité de tout ce qui découlait de bon ou de mauvais des choix familiaux, politiques, budgétaire etc... C'était monsieur qui par défaut était désigné « responsable » au sens où c'était lui qui devait rendre des comptes en cas de disfonctionnement familial.

Aujourd'hui on perçoit couramment la notion de responsabilité comme une notion de « supériorité » voire de « dominance », ce qui a rendu désuet le terme de « chef de famille » qui ne faisait pourtant que souligner le rôle de potiche attribué à l'homme, dévoué aux choix de la cellule familiale. On peut d'ailleurs voir ressurgir ce rôle de nos jours, dans le monde professionnel, où de plus en plus de cadres sont plus astreints à des fonctions de représentativité et de responsabilités auprès de leur Direction ou de la justice en cas de problèmes, qu'à un réel « pouvoir » de décision. Beaucoup sont mêmes affectés au rôle de fusible et se doivent de « sauter » en cas de gros problème de responsabilité au sein d'une entreprise, ils sont même payés pour cela.

Contexte : guerres et divorces.

Toujours jusqu'au milieu du vingtième siècle on percevait la cellule familiale comme étant basée sur la structure couple+enfants, et les familles monoparentales étaient très rares. Les différentes guerres
qui ont menés les hommes au front ont nécessairement contraintes les femmes à s’organiser pour subvenir aux besoins du foyer en l’absence du père. Ainsi les femmes ont parfois été contraintes de travailler pour cause d’absence du mari. Et lorsque le mari décéda au front il fallut continuer à subvenir aux besoins de la cellule familiale, soit en choisissant un autre époux, soit en continuant à travailler.

En 1944 la France comptait ses morts, majoritairement des hommes, et devait se reconstruire. Les lois furent donc adaptées pour que les nombreuses femmes seules puissent assumer les charges de supports traditionnellement affectées aux hommes. Ainsi elles durent commencer à user du droit devoir de voter dès 1945, qui soulignons le une énième fois est un devoir au même titre que celui de payer des impôts. D'une charge familiale attribuée à l'homme-potiche le vote devint donc une charge personnelle relevant de chaque individu homme ou femme. En 1965 les femmes eurent le droit l'obligation légale d'avoir un compte en banque pour percevoir un salaire supérieur à un certain montant (1500 Euros aujourd'hui, la rémunération à partir de ce montant ne pouvant se faire que par chèque ou virement), toucher des indemnités, percevoir les prestations familiales etc. Un compte en banque qui jusqu'alors était un compte familiale dont les déboires en cas de problème relevaient de la seule responsabilité de l'homme-potiche représentant le foyer. En parallèle elles obtinrent le droit héritèrent du devoir de payer des impôts sur leurs revenus. La Loi du 11 juillet 1975 introduisit le concept de « divorce remède », qui entraîna par la suite une augmentation considérable du nombre de divorces et donc du nombre de familles monoparentales, pérénisant toutes ces lois.

Un certain féminisme aime depuis se présenter comme ayant été le catalyseur majeur qui permit l'évolution des lois en ce sens, par exemple en présentant ces lois sous la forme de nouveaux droits pour les femmes. Mais c'est oublier que ces lois n'ont fait qu'inclure les femmes dans le champs d'application de devoirs et de contraintes légales déjà existantes qui incombaient jusqu'alors à l'homme-potiche au service de la cellule familiale. Ainsi désormais, femmes et hommes se doivent de remplir le même rôle de potiche au service de cette même cellule. Au sein du couple, l'homme y aura donc surtout gagné une dilution de sa charge de responsabilités sociales et juridiques vis-à-vis de la société, et la femme y aura donc perdu en confort ce qu'elle aura gagné en évolution de statut social vers ce qu'il est de bon ton aujourd'hui d'estimer « meilleur » malgré l'ensemble des contraintes attenantes. Elle, qui au sein du foyer avait toujours réussi à obtenir ce qu'elle désirait grâce à sa finesse d'esprit et en usant de son pouvoir de délégation (ce qui lui permettait de se préserver de tout risque social, pénal et financier), a accès aujourd'hui exactement aux mêmes choses qu'avant mais désormais avec comme contrainte de s'exposer autant que l'homme.

Si un certain féminisme perçoit cela comme une victoire pour les femmes, alors dans les faits il s'agit aussi (et peut-être même surtout) d'une réelle victoire pour les hommes : celle de ne plus être systématiquement responsable des déboires familiaux, d'autant plus lorsque Madame est défaillante. Comme seule réelle victoire féminine reste peut-être la possibilité pour une femme de financer discrètement ses aventures extra-conjugales, d'entrer un code de carte bleue ou de signer en bas d'un chèque là où l'homme lui servait jusqu'alors de caution (quoique là aussi s'agit-il peut-être surtout d'une victoire masculine), de vivre seule ou en famille monoparentale, voire en couple homosexuelle avec ou sans enfant.

Différences de salaires : parce que les papas compensent.

Mais ces adaptations sociales n’ont jamais modifié le fait que
le rapport enfant-mère est naturellement d’un autre ordre que celui enfant-père. Ceci explique d’ailleurs pourquoi les juges aux affaires familiales restent dans un schéma traditionnel « où il est acquis que la mère doit garder son enfant et que le père doit se battre pour obtenir davantage » (Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon).

 

L’apparition d’un enfant dans le foyer signifie qu’une employée devenue mère consacrera instinctivement et volontairement plus de charge mentale à son enfant. Elle fera valoir son droit de travailler à temps partiel, d’adapter ses heures de travail avec ses fonctions de mère, le mercredi par exemple ou bien pour aller chercher les enfants à la sortie de l’école, voire à quitter son poste en urgence pour venir au plus vite auprès de son enfant malade, à veiller plusieurs jours auprès de lui si nécessaire etc… Pendant que le papa travaillera plus pour compenser la perte de revenus du foyer conséquente à ces adaptations : heures supplémentaires payées plus, week-ends et jours fériés travaillés et payés double…. Ainsi lorsqu'aucun enfant n’est présent dans le foyer et donc que ces adaptations naturelles ne sont pas nécessaires on constate aucune différence de salaire entre les hommes et les femmes étant donné que les éléments de comparaison sont identiques, ce qu’ils ne sont pas lorsqu’un enfant apparaît au sein du foyer.

 




 

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